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quarta-feira, 3 de novembro de 2010

Peut-on encore distinguer haute et basse culture ? Les hiérarchies culturelles n’ont pas disparu, elles se sont transformées et parfois creusées. Pour

-obs O franceses pensam Asim será que podemos pensar o mesmo?






Nous vivons une période de changements. Le cinéma indépendant a déserté les salles pour se réfugier dans les musées, les cinémathèques et les festivals. La littérature est sur le point de subir une mutation de ses canaux de distribution – et peut-être aussi de ses formes –, mais en sens inverse : des tables de nouveautés vers l’immatérialité de la Toile, lieu de téléchargement des fichiers qui remplissent déjà nos e-books. Sans parler de la musique : sa conversion au format MP3 n’est pas définitive – rien ne l’est –, mais il paraît incontestable que, dans le domaine du son, le numérique a écrasé tous les supports matériels. Certains estiment qu’il est encore trop tôt pour affirmer que toute la culture sans exception est devenue l’expression des masses ; d’autres, pensant au théâtre ou aux grands musées d’art, assurent qu’il est encore possible d’ériger une dernière frontière entre haute et basse culture. Reste à savoir ce que l’on entend par “haut” et “bas” en ce début de XXIe siècle. Eloy Fernández Porta (Barcelone, 1974) et José Luis Pardo (Madrid, 1954) ont tous deux écrit sur le sujet. Le premier, récent lauréat du prix Anagrama de l’essai, tente de dépasser la dichotomie en proposant le concept d’afterpop dans le livre du même nom. Le second, Prix national de l’essai en 2005, a appliqué la tradition philosophique au groupe paradigmatique de la pop, les Beatles, dans Esto no es música [Ceci n’est pas de la musique]. Les deux hommes se situent dans deux domaines du savoir différents : Eloy Fernández Porta travaille en sociologue, tandis que José Luis Pardo s’inscrit dans la tradition philosophique. Ils ne se connaissaient pas, ils ne s’étaient pas lus mutuellement, mais cela n’a pas empêché de les réunir un après-midi pour discuter d’un paysage culturel où s’imbriquent la sociologie, la pensée, la création, le marketing, la mode et les affects les plus intimes de l’être humain.

Cela a-t-il un sens, en 2010, de parler de culture de masse ?
José Luis Pardo La distinction entre haute et basse culture est propre aux sociétés industrielles modernes. Dans ces sociétés, une minorité de la population bénéficie d’un enseignement supérieur, et elle est – comme le disait Max Weber – garante de l’individuation des valeurs de liberté européennes. Le reste de la société, qui est exclu de cette formation, constitue, au sens strict, les masses. Voilà un premier problème, car, si l’on considère que la division entre haute et basse culture est une expression de la division entre classes sociales, il faut aussi dire deux choses : premièrement, si la frontière entre haute et basse culture s’estompe ou si l’écart entre les deux se réduit, c’est que la division sociale change ; en second lieu, cette distinction est très importante pour l’étude des conflits sociaux, mais pas du point de vue esthétique, artistique, intellectuel, car dire qu’un produit relève de la haute ou de la basse culture ne renseigne en rien sur sa qualité. A d’autres époques que l’ère industrielle moderne, cela n’a pas de sens de dire que Cervantes ou Euripide appartiennent à la haute culture.

Eloy Fernández Porta Je crois pour ma part que les hiérarchies, qu’elles soient culturelles, affectives ou sociales, existent non pas parce que ceux qui détiennent les pouvoirs de fait le décident unilatéralement, mais parce que les agents sociaux croient à ces hiérarchies et les utilisent de manière réactive pour se réaffirmer face aux autres et interagir. L’idée de distinction de niveaux ou de classes entre les produits culturels est produite activement par les membres de toutes les couches sociales, y compris les journalistes. De même qu’il existe une hiérarchie de la beauté, du style ou de la vie affective. Ce n’est pas la faute de Harold Bloom [grand ponte américain de la critique, dont les livres ont donné lieu à des batailles homériques dans les milieux intellectuels aux Etats-Unis], c’est notre faute à nous. Cette idée que ce serait la faute de Harold Bloom conduit, dans le discours tant journalistique que spécialisé, à l’illusion d’une fin des hiérarchies. On lit dans une critique de livre dans la presse : “Cet ouvrage efface en un sens la distinction entre haute et basse culture”, et on se dit : “Tant mieux, les choses évoluent, il y a du progrès.” Mais, évidemment, on continue à lire le même supplément culturel et on voit que tous les produits culturels, sans exception, estompent ces différences. Par ailleurs, si l’on va quelques pages en arrière dans le journal et que l’on parcourt la rubrique Economie, on n’a pas l’impression que les différences sociales dont parlait José Luis aient tendance à s’estomper ; au contraire, elles se creusent de plus en plus. Si bien qu’à une société et à une économie où les différences de classes, de pouvoir d’achat et de hiérarchie sont de plus en plus marquées paraît correspondre un discours sur l’esthétique et les arts qui postule l’anarchie. C’est cela que je conteste dans ce discours sur la disparition des hiérarchies : ce n’est pas ce qui se passe dans la réalité. C’est un délire collectif, engendré dans le cadre de l’esthétique mais aussi du journalisme, dans le débat public sur les objets culturels : on utilise comme indice de nouveauté un argument qui engendre une illusion de progrès social et d’affranchissement des hiérarchies.

J. L. P. Ce phénomène que tu évoques fait partie de la culture contemporaine, où l’on a le sentiment que les différences s’estompent. Il y a une sorte de nostalgie des hiérarchies, qui est en réalité une nostalgie de l’autorité. C’est-à-dire que nous vivons dans des sociétés qui, d’une part, encouragent la disparition des hiérarchies et de l’autre alimentent cette nostalgie conservatrice vaguement illusoire d’un retour à la hiérarchie.

E. F. P. Oui. La dynamique capitaliste produit des valeurs morales et hiérarchiques, et, dans le même mouvement, des boîtes de soupe ou du Coca-Cola. Je pense qu’il ne faut pas séparer ces deux aspects. Je crois aussi que, dans le discours sur la culture populaire, qu’il soit sociologique ou esthétique, il y a, depuis plusieurs décennies, une tendance à utiliser les produits de la pop culture américaine comme arme contre la haute culture européenne afin de résoudre des problèmes internes de l’Europe. Cela a créé l’illusion, très féconde, que la pop culture est un espace de libération et que la haute culture est une prison.

Pour ma part, je reste convaincu que les hiérarchies continuent d’exister, que chacun doit élaborer ses propres valeurs, en toute responsabilité, pour ou contre ces différences hiérarchiques. On ne résoudra pas le problème en faisant comme si une chose qui existe bel et bien n’existait pas. Il n’y a qu’à voir les références culturelles qu’on utilise quand on drague. Comme se dépeint-on ? Comme consommateur de musique, d’art, de littérature… C’est là qu’on peut vérifier la disparition ou non des hiérarchies culturelles, parce que le portrait que l’on brosse de soi confirme publiquement l’existence de ces hiérarchies. Dans la mesure où les hiérarchies existent, je préfère dire qu’elles se sont renversées, qu’elles ne dépendent plus seulement des objets ou des formats artistiques. Un produit de haute culture l’est par le discours qu’il véhicule, par la compétence qu’il exige du lecteur, par une série de valeurs. Pour moi, l’important, c’est d’expliquer comment les hiérarchies se sont transformées, voire d’en proposer d’autres. Mais ne pas accepter ce totum revolutum dans lequel il semble que nous nous soyons tous libérés de tout et qu’il n’existe pas le moindre problème.

Vous avez visiblement des positions divergentes. José Luis soutient que ce qui se passe dans les sphères de la haute et de la basse culture reflète la lutte économique et sociale, tandis qu’Eloy nie la disparition des hiérarchies.
J. L. P. Pour moi, la distinction haut/bas ne dit rien sur la qualité du produit. Pourquoi nie-t-on généralement toute valeur à la basse culture ? Eh bien, pour des raisons historiques. Quand les champs autonomes de la sphère esthétique (littéraire, intellectuel, pictural, etc.) se constituent, on a une production culturelle qui dépend d’éléments informels. Dans le cas des livres, par exemple, ce seraient les sociétés littéraires. Par société littéraire, j’entends non pas les académies, mais ces cénacles informels où un groupe de gens non seulement se lisent mutuellement, mais lisent aussi les classiques et évaluent culturellement ces produits en conservant une autonomie par rapport au marché, à la politique, aux questions religieuses et morales, etc. Le reste de la production culturelle, dans la mesure où elle ne dépend pas de ces noyaux minoritaires, se conforme au goût majoritaire : ces produits montent ou baissent en fonction du public. C’est là que se crée l’opposition entre le goût esthétique proprement dit et ce que l’on pourrait appeler le goût bourgeois, qui consomme ce type d’œuvre produite uniquement pour le divertissement et selon le goût du public. Ça, c’est le goût bourgeois, ce n’est pas le goût populaire ou prolétaire. Voilà ce qui se passe au XIXe siècle. Mais, dans les premières décennies du XXe, en raison du mouvement ouvrier et des transformations technologiques des médias audiovisuels et graphiques, c’est un phénomène complètement différent qui se manifeste. A partir de textes comme L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique de Walter Benjamin, ou La Nausée de Sartre, où celui-ci fait l’éloge d’une chanson de jazz et la compare aux Préludes de Chopin, on voit apparaître quelque chose d’entièrement nouveau, qui n’est ni la jouissance de la forme, propre à la haute culture, ni le plaisir au sens bourgeois du terme. Il s’agit d’autre chose : la culture populaire du XXe siècle proprement dite. Lorsque ce phénomène est apparu, dans les années 1920-1930, tout l’appareil de la société de consommation n’était pas encore en place. Aujourd’hui, il est englouti sous le mercantilisme.

E. F. P. A propos de la culture bourgeoise… La question que tu soulèves, à mon sens, est celle-ci : pourquoi appelle-t-on cela culture alors qu’on veut dire en fait programme social-démocrate ? Quand on entend dire qu’un roman récent parle de technologie, de références à la pop culture ou qu’il mentionne un blog, la seule personne que cela intéresse, c’est le ministre de la Culture, qui doit démontrer que la production culturelle de son pays progresse dans la bonne direction. On observe ce phénomène y compris lorsqu’on commente des textes dont le contenu est très radical. En effet, la différence entre les niveaux culturels, telle que la postulent l’université et les journalistes, correspond à une hiérarchie des subjectivités et des affects. Cet aspect m’intéresse plus que les autres. Nous avons commencé par la question de la légitimité culturelle – de la bande dessinée ou des clips vidéo, par exemple –, mais la question de la légitimité des émotions me paraît plus pressante. Autrement dit, quels sont les sentiments dont on affirme qu’ils sont dignes d’intérêt ? Quel code émotionnel figure dans les œuvres respectables et lequel n’y figure pas ? Il y a des codes de la haute culture qui en réalité relèvent d’une complicité de genre. Voilà un aspect qu’à mon sens il faut dénoncer : comment la politique du haut et du bas masque une hiérarchie de la légitimité des subjectivités.

Il est donc nécessaire, visiblement, de dépasser ce modèle de haute et basse culture. Ce modèle est-il un frein à une jouissance plus universelle de la culture ou bien est-il inévitable que subsistent différents niveaux de difficulté ?
J. L. P. Je ne sais pas si c’est une question de difficulté. La difficulté dépend de l’entraînement. La haute culture demande de l’entraînement, tandis que la basse culture joue, semble-t-il, sur l’impact direct. L’invention d’une sphère des arts et des lettres, où les producteurs culturels conservent une autonomie de jugement sur les œuvres face à ce que disent le marché ou le pouvoir politique, la morale ou la religion, est une excellente chose. Mais elle a ses limites, comme tout ce qu’a produit la société moderne. La culture populaire, quand elle émerge dans les premières années du XXe siècle, véhicule une immense lamentation, qui n’a jamais été mieux exprimée que par le blues. Les héros des Etats-Unis sortis de l’esclavage ont dû s’intégrer à un processus qui comportait une souffrance rappelant celle qu’ont connue les classes laborieuses pour se constituer en tant que telles, mais qui est différente. Comment se sont constituées les classes laborieuses ? Quand tous les métiers qui existaient dans la société – maçon, cordonnier, etc. – ont été balayés par un flux de travail indifférencié, complètement déqualifié, un travail quantitatif. L’impossibilité qu’avaient ces travailleurs de créer du sens a produit une lamentation mélancolique, proche de certaines formes de délinquance et de destruction. C’était une tentative pour créer des parcelles de sens afin de s’opposer à l’atrocité du temps continu et homogène – du temps moderne en général – qu’impose le capital. Il s’agissait d’un temps absolument vide, infini, un temps réduit à l’instant, un instant après l’autre, comme c’est le cas sur une chaîne de montage, où sortir du rang signifie la mort. D’une certaine manière, la culture populaire dans la première moitié du XXe siècle représente l’idée qu’un individu peut sortir du rang et ne pas mourir aussitôt, que l’on peut faire quelques pas, comme le faisait Chaplin dans Les Temps modernes. Il est possible de survivre ou de créer un peu de sens dans cette marge étroite. C’est ainsi que je vois la culture populaire avant l’immersion dans la société de consommation. Ensuite, regardons ce qui se passe après la Seconde Guerre mondiale. C’est le moment où beaucoup de pays européens s’engagent dans le projet de l’Etat de droit social (c’est-à-dire que l’Etat se fixe comme priorité la réduction des inégalités sociales) et cela coïncide avec un autre processus tout aussi important, en vertu duquel tous les emplois qualifiés sont réduits à un seul flux de travail. Cela n’a pas dû être facile du tout de passer des emplois qualifiés à ce travail déraciné. Eh bien, il s’est produit un phénomène analogue sur le plan émotionnel. Pour mettre en marche ce dispositif qu’on appelle la société de consommation, il a fallu faire avec le désir, les émotions et les passions des gens ce qu’on avait fait auparavant avec le travail. Il a fallu déqualifier les désirs, les transformer non pas en quelque chose qu’on puisse assouvir et qui soit unique, mais en une espèce de flux décodifié, indifférencié, tous les objets n’étant que des appâts destinés à relancer perpétuellement le désir. Il y a eu une pédagogie du travail pour mettre les travailleurs au diapason et une pédagogie du désir pour faire des citoyens des consommateurs dociles. La culture populaire des années 1950-1960 représente aussi une lamentation, une résistance à ce processus pédagogique. Le problème, c’est que tout cela a été englouti par la culture de la consommation, si bien que l’on voit se reconstituer la distinction entre haut et bas parce que la culture de la consommation consiste à donner aux gens ce qui leur plaît. Et puis, dans ce que l’on appelle haute culture, on ne peut même plus dire que le goût de la forme prédomine.

E. F. P. Je dirais que la pop culture est liée à la démocratisation des subjectivités, avec un produit appelé vie intérieure, qui, jusqu’à la fin du XIXe siècle, avait été l’apanage de la classe dominante, voire de la frange la plus éclairée de cette caste. A partir de l’ère industrielle, ce produit s’étend et se démocratise grâce à la diffusion des œuvres et à l’influence grandissante des médias et des entreprises. Cela introduit l’idée que Proust n’était pas le seul à posséder un monde intérieur élaboré et digne d’intérêt, ce qui suscite des réactions ambivalentes, de joie mais aussi de suspicion.

On peut tout de même se demander si la création authentique peut trouver sa place en dehors des schémas du capitalisme.
J. L. P. Le diagnostic est évident, et j’en reviens à ce que je disais tout à l’heure, à savoir que je trouve plutôt bien qu’il y ait une sphère de producteurs culturels exigeants, qui préservent leurs produits des impératifs du marché, du politiquement correct, etc. Les œuvres ne sauraient vivre sans une certaine autonomie. Pourquoi idéalisons-nous les années 1960 ? Parce que c’est à cette époque que l’on voit naître les formes expérimentales de la culture populaire. C’est aussi le moment magique où les enfants de la classe ouvrière accèdent pour la première fois à la culture, ce qui fragilise du même coup la distinction entre haute et basse culture. Mais, ensuite, le grand appareil homogénéisateur de la société de consommation se met en branle et, même si la culture populaire continue de produire des choses extrêmement intéressantes, il faut chercher pour les trouver. Il devient alors inévitable d’avoir des mécanismes du type société littéraire, qui garantissent une certaine autonomie du produit face au marché.

E. F. P. Nous parlons de la récupération de l’avant-garde par le marché, mais cet argument est fondé sur une méconnaissance des circuits de production de l’art d’avant-garde. Pour prendre un exemple, L’Age d’or de Buñuel, chef-d’œuvre du cinéma surréaliste, a été financé par un aristocrate français [le vicomte Charles de Noailles] qui avait investi 1 million de francs pour le réaliser. Sans cela, le film n’aurait pas existé. Or il ne viendrait à l’idée de personne de dire : “Ah ! non, L’Age d’or ne vaut rien, vu que c’est Untel qui l’a financé…” Une chose est sûre, ç’a été une association très opportune entre l’aristocrate parisien et le cinéaste aragonais, qui avaient un ennemi commun : la bourgeoisie, la social-démocratie ou ce que l’on voudra. Il ne s’agit donc pas d’une pureté originelle qui serait corrompue, mais de l’imbrication de différents courants. Moi, ce qui m’intéresse, c’est le côté émancipateur, subversif même, du capitalisme, qui vend des boîtes de soupe, mais peut tout aussi bien vendre du porno gay. J’insiste sur cette question de la reconnaissance des subjectivités qui avaient été niées par la haute culture, parce que toutes ces subjectivités doivent être acceptées par le marché pour obtenir une reconnaissance.

Quels sont d’après vous les personnages “pop” et de l’“élite culturelle” les plus emblématiques aujourd’hui, en 2010 ?
E. F. P. Dans la catégorie pop, je dirais Paris Hilton. Elle suit la tradition de l’aristocrate qui tombe dans le ruisseau par un jeu de déclassement social. Elle a utilisé la télé-réalité la plus trash, la pornographie, les sex-tapes, etc., qui provenaient de l’underground et elle les a transformés. Quant à la haute culture, pour moi l’écrivain américain qui l’incarnait le mieux est Guy Davenport [grand érudit et grand passeur, il était romancier, essayiste, traducteur et peintre, 1927-2005].

J. L. P. Avec l’âge, j’ai développé une sorte d’allergie à ce genre de questions : “Quelle est la liste des dix meilleurs ?” ou “Quelle est la figure qui représente ceci ou cela ?”… Je posais la question non pas pour établir un classement, mais en lien avec un sujet qui m’intéresse, à savoir la reformulation de concepts comme l’art et la pop. C’est ce qu’a fait Eloy dans ses livres.

J. L. P. Il va devenir de plus en plus fréquent qu’un petit groupe de gens qui n’apprécient même pas Mozart ou Stravinsky les écoutent en raison du milieu socioprofessionnel auquel ils appartiennent, tandis que d’autres n’auront jamais cette possibilité. Cela semble être une tendance très marquée. Et puis il y a une chose qui est caractéristique de notre époque et dont il va falloir tenir compte, c’est que, face à de grandes différences d’une autre époque, nous sommes aujourd’hui indifférents.

E. F. P. La question des genres me paraît importante. Si, lorsqu’on parle de haute culture, on cite les noms de ces auteurs qui apparemment sont dignes d’être étudiés et présentent un intérêt dans leur rôle de commentateurs de l’actualité, on aboutit à deux choses : la première est que la haute culture se définit traditionnellement comme un milieu où existe la complicité de genre ; la seconde, c’est qu’on veut que les préoccupations de ces grands noms soient celles de tout le monde, au point de convaincre les gens de choses qui ni ne les préoccupent ni ne les intéressent.

José Luis, dans ton livre Esto no es música, tu proposes une définition de la haute et de la basse culture : la culture populaire console, tandis que la haute culture produit un trouble, au sens non pas de convulsion superficielle, mais de quelque chose de profond.
J. L. P. La formule est d’Umberto Eco [in De Superman au surhomme, LGF, coll. “Biblio Essais”, 2005]. Je crois qu’il était question du roman-feuilleton du XIXe siècle par opposition aux romans de Stendhal. Ce point de vue semble intéressant. Il y a là un élément de mépris des masses qui est inquiétant, parce qu’on a l’impression que tout ce qui console est méprisable. Je n’en suis pas convaincu, la consolation a parfois du bon. “Stendhal est révolutionnaire parce que ses thématiques sont malheureuses et que ses romans finissent mal.” Si l’on classe les œuvres dans la catégorie haute ou basse culture en fonction de ce critère, on produit une statistique faussée : nous apprenons à dire que nous aimons tous la haute culture quand on nous pose la question, alors que cela ne veut rien dire. Une œuvre qui propose des problématiques aux spectateurs, oui, c’est ce que souhaitent tous les auteurs : problématiser.

E. F. P. Il y a une autre question qu’il faudrait aborder, à mon avis, c’est le fait que beaucoup de gens ne cherchent pas du tout à être reconnus comme appartenant à la haute culture. Et, à cet égard, ce qui me paraît le plus dangereux, c’est que le discours sur le brouillage des hiérarchies culturelles, de même que celui sur le brouillage des genres artistiques (un roman qui saute d’un genre à l’autre ou qui les mélange, par exemple), avait du sens il y a un certain temps, parce qu’on disait que la basse culture était plus intéressante que la haute culture puisqu’elle véhiculait un message plus critique, plus pertinent et même plus intéressant esthétiquement. Or, aujourd’hui, ce discours est devenu un argument publicitaire pour vendre n’importe quel objet. Ce discours, martelé par les médias, finit par devenir l’un des principaux apports du langage de l’esthétique contemporaine au progressisme social-démocrate, si l’on entend par progressisme une conception de l’Histoire comme processus amenant toujours plus de libertés (sociales, individuelles, législatives, etc.). Ainsi, le roman transgénérique se porte bien dans la mesure où le pays se porte bien. Je suis absolument hostile à ce discours.

Diario Las Americas - Google lleva al Gobierno de EEUU a los tribunales

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terça-feira, 2 de novembro de 2010

DEBATE ABERTO Regulação em debate: sobre inverdades e desinformação

A grande mídia e seus aliados, ao satanizarem a iniciativa cearense, tentam, ainda uma vez mais, evitar a prática democrática legítima da cidadania que participa diretamente na gestão da coisa pública e defende seus interesses, prevista na Constituição de 1988.
Venício Lima
Artigo publicado originalmente no Observatório da Imprensa

A aprovação, no último 19 de outubro, do Projeto de Indicação nº 72.10, que propõe a criação do Conselho Estadual de Comunicação Social (CECS) pela Assembléia Legislativa do Ceará (e que ainda depende da sanção do governador do estado), detonou o último ciclo de inverdades e desinformação relativas às liberdades de expressão e de imprensa no país.

Nos últimos meses, esta tem sido a estratégia da grande mídia e de seus aliados – desta vez, inclusive, a OAB nacional – que, sem divulgar texto e/ou discutir o mérito das propostas, trata de satanizar qualquer tentativa do Estado e da cidadania de exercer seu direito de cobrar dos concessionários do serviço público de radiodifusão o simples cumprimento de normas e princípios já inscritos na Constituição de 1988.

Origem
Ao contrário do que se alardeia, os Conselhos de Comunicação não são uma invenção da 1ª Conferência Nacional de Comunicação (Confecom). A idéia surgiu formalmente em encontro nacional de jornalistas promovido pela Federação Nacional dos Jornalistas (Fenaj), com o objetivo de discutir propostas a serem apresentadas no processo constituinte, em 1986. Lá se vão, portanto, mais de 24 anos.

Posteriormente, a idéia fez parte de Emenda Popular apresentada ao Congresso Constituinte, subscrita, além da Fenaj, pela Central Única dos Trabalhadores, pela Central Geral dos Trabalhadores, pela Associação Nacional dos Docentes do Ensino Superior, pela Federação das Associações de Servidores das Universidades do Brasil, pela União Nacional dos Estudantes, pela Federação Brasileira de Trabalhadores em Telecomunicações, pela Associação dos Empregados da Embratel, pela Federação Nacional dos Engenheiros, pela Federação Nacional dos Arquitetos e pela Federação Nacional dos Médicos. Além disso, assinaram a Emenda Popular os então líderes do PT Luiz Inácio Lula da Silva; do PDT, Brandão Monteiro; do PCB, Roberto Freire; do PC do B, Haroldo Lima, e do PSB, Beth Azize (ver depoimento do ex-presidente da Fenaj, Armando Rollemberg ao Conselho de Comunicação Social, disponível aqui).

A proposta original – que tinha como modelo a Federal Communications Commission (FCC) americana – foi objeto de controvérsia ao longo de todo o processo constituinte e acabou reduzida à versão finalmente aprovada como artigo 224 da Constituição, que diz:

Art. 224. Para os efeitos do disposto neste capítulo [Capítulo V, "Da Comunicação Social", do Título VIII "Da Ordem Social"], o Congresso Nacional instituirá, como seu órgão auxiliar, o Conselho de Comunicação Social, na forma da lei.

Em 30 de dezembro de 1991, o então presidente Fernando Collor sancionou a lei nº 8389, cujo projeto original foi de autoria do jornalista, professor e senador Pompeu de Souza (PMDB-DF), já falecido, que instituiu o Conselho de Comunicação Social (CCS).

Apesar disso, resistências articuladas pelos mesmos interesses que ainda hoje se opõem à iniciativa fizeram que sua instalação fosse postergada por mais de onze anos, até 2002. Instalado, o CCS funcionou durante quatro anos e desde dezembro de 2006 não mais se reuniu (ver, neste Observatório, "Por que o CCS não será reinstalado", "Senado descumpre a Lei" e "Três anos de ilegalidade").

Conselhos municipais e estaduais
Desde que a Constituição de 1988 foi promulgada, várias iniciativas de criação de conselhos semelhantes ao CCS surgiram tanto em nível municipal como estadual. O primeiro Conselho Municipal de Comunicação (CMC) foi criado na Prefeitura Municipal de Porto Alegre por meio do decreto nº 9426, assinado pelo então prefeito Olívio Dutra, em 5 de maio de 1989.

Uma pesquisa realizada pelo Fórum Nacional pela Democratização da Comunicação (FNDC), em 2009, indica que também a cidade de Goiânia (GO) chegou a ter um CMC instalado. Juiz de Fora (MG) e Anápolis (GO) prevêem a criação destes conselhos.

Em nível estadual, algumas constituições ou leis orgânicas contemplam a criação dos Conselhos Estaduais de Comunicação Social (CECS). É o caso de Minas Gerais, Bahia, Alagoas, Paraíba, Pará, Amapá, Amazonas e Goiás. No estado do Rio de Janeiro existe uma lei que trata do assunto (lei nº 4.849/2006) e, em São Paulo, o decreto nº 42.209, de 15 de setembro de 1997, também prevê a criação de um CECS (ver "Conselhos de Comunicação são ignorados", revista MídiaComDemocracia, pág. 8).

No Distrito Federal, a Lei Orgânica aprovada em 8 de junho de 1993 prevê:

Art. 261. O Poder Público manterá o Conselho de Comunicação Social do Distrito Federal, integrado por representantes de entidades da sociedade civil e órgãos governamentais vinculados ao Poder Executivo, conforme previsto em legislação complementar.

Parágrafo único. O Conselho de Comunicação Social do Distrito Federal dará assessoramento ao Poder Executivo na formulação e acompanhamento da política regional de comunicação social.

Na campanha eleitoral de 1994, por iniciativa do Sindicato dos Jornalistas Profissionais do Distrito Federal, o assunto foi discutido em debate com os candidatos a governador e todos se comprometeram a cumprir o que já constava da Lei Orgânica. O candidato Cristóvam Buarque, depois governador (1995-1998), comprometeu-se, se eleito, a enviar projeto neste sentido à Câmara Distrital em até 90 dias após sua posse. O projeto não foi enviado e, até hoje, não existe CECS no Distrito Federal.

Em resumo: apesar de estar na Constituição da República e em várias constituições e leis orgânicas estaduais e municipais, não existe um único Conselho de Comunicação funcionando no país.

Por que será?

Prática democrática

Como se pode constatar, a idéia dos Conselhos de Comunicação não surgiu na 1ª Confecom e a iniciativa cearense não é sequer a primeira. Trata-se de norma constitucional.

Para não tornar este artigo demasiadamente longo, omito a transcrição do texto da Lei nº 8389/1991, que institui o Conselho de Comunicação Social previsto no artigo 224 da Constituição, e do Projeto de Indicação nº 72.10, aprovado pela Assembléia Legislativa do Ceará. Convido, no entanto, o eventual leitor(a) a comparar os dois textos com o capítulo "Da Comunicação Social" da Constituição de 1988.

Quem se der ao trabalho verá que a grande mídia e seus aliados, ao satanizarem a iniciativa cearense, tentam, ainda uma vez mais, evitar a prática democrática legítima da cidadania que participa diretamente na gestão da coisa pública e defende seus interesses, prevista na Constituição de 1988. No caso, interesses em relação aos concessionários do serviço público de radiodifusão.

Nada mais, nada menos do que isso.

Venício A. de Lima é professor titular de Ciência Política e Comunicação da UnB (aposentado) e autor, dentre outros, de Liberdade de Expressão vs. Liberdade de Imprensa – Direito à Comunicação e Democracia, Publisher, 2010.

A OUSADIA E A CENSURA QUE O ESTADÃO NOS FAZ

Ousa o Estadão , que nos censura na verdade há anos, e ainda se diz censurado, ousa, com a forca da Direita.
O blog: o Bondeblog nos disse"O Jornal Estado de São Paulo DEMITIU Maria Rita Kehl em represália ao artigo que ela escreveu no dia 02 de outubro sobre a campanha de desqualificação do voto do eleitor pobre. Segundo o ESTADÃO, a psicanalista e colaboradora do jornal cometeu um “delito de opinião”
Agora nos vem com - A TOLERÂNCIA Á CORRUPÇÃO-, EM QUE AFIRMA NO SEU EDITORIAL DE SEGUNDA FEIRA DIA 01.11.2010:..".o crescimento da economia, com a geração de mais empregos e mais renda, as oportunidades que podem surgir para o País com a realização de grandes competições internacionais, além da imensa popularidade do presidente Luiz Inácio Lula da Silva em consequência desse quadro, como que anestesiam a população, tornando-a mais condescendente com a corrupção.

Este jornal é a pura Corrupção e a idiosincrasia da Direita.
ESTA É A MÍDIA QUE NOS CENSURA E CORROMPE E COMO NOS DIZ O BONDBLOG- A verdadeira ameaça a Democracia e a Liberdade de Expressão estão exatamente na Ditadura da desinformação que esses jornais e TVs praticam. Atenção cidadão, você está sendo enganado.

leia mais lá http://007bondeblog.blogspot.com/2010/10/com-censura-estadao-de-sitio-e-ditadura.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+blogspot%2FNIKX+%28007BONDeblog%29

UM NOVO TEMPO-PARA REFLETIR

Há muito tempo, nossa geração, dos anos 70 sonhávamos com um Brasil mais justo,mais integrado .Fomos vistos a época como de esquerda, subversivos e, por assim não haver outro conceito, integramo-nos a esses conceitos.A bem da verdade não tínhamos estofo teórico, diga-se de passagem -ALGUNS,- para tal, mas como assim fomos denominados, seguimos com a marca e estudamos, construímos grupos de estudos, fizemos teatro de protesto, músicas,fomos perseguidos, presos, alguns, outros torturados. Muitos integraram-se a guerrilha, foram para a Amazônia e para algumas fronteiras da América do Sul.Outros esconderam-se no interior do país, mudaram de nomes, muitos morreram e nunca encontram seus corpos ,outros viraram a casaca,como JOSÉ SERRA, outros exilaram-se .Enfim, lutávamos por um, Brasil justo, menos pobre, com direitos efetivos de cidadania.
Hoje emerge uma guerrilheira.
A direita que é o PSDB, que nega ser,a não compreende nossa tarefa, e por isso são o atraso, o engano,o retrocesso.
O que queremos são direitos e menor desigualdade num país, do tamanho que é o nosso e com potencial de riqueza, mas se assim ainda for, a velha marca SOMOS GUERRILHEIROS SIM, pois um genocídio já vem sendo cometido pela fome, geração de violência e pelo novo latifúndio chamado Agronegócio, neste capitalismo selvagem que se esconde, sem poder ser escondido.Os jovens não conhecem a história, as escola, as Universidades não mais produzem a formação política, senão alienada, com uma mídia que ativa o atraso a bestialidade, cúmplice dos grandes grupos do poder econômico-Veja, Folha, Estadão e Rede Globo, entre outras.
Com o governo Lula, entramos num novo tempo, e com Dilma sobe mais uma estrela-guerrilheira sim, SOBE AO PATAMAR DE PRESIDENTE DE UMA NAÇÃO .
Que os jovens leiam a história para entender o que os pobres, miseráveis já entenderam, pois elegeram, um guerrilheiro LULA DA SILVA E AGORA DILMA, e vencemos a direita suja, mentirosa, falsa sem compromisso com a cidadania.
Digo sempre que sou PARAIBUCANOSAMPISTA- PB-PE-SP,mas ainda meu estado S Paulo, aonde vivo há 3o anos está governado por uma direita, que com Alckimim completará 20 anos no poder e despejam seu ódio e rancor com a pobreza e queriam avassalar o país com a presidência. O NORDESTE deu uma lição, e os nordestinos aqui residentes tentaram, e outros migrantes de outras regiões, como os mineiros, entre outros.
Há um nordeste que o sul e sudeste não quer ver, e nós estamos neles tentando fazê-los aprender cidadania.Estamos no Ceagesp, na ruas limpando-as, catando lixo,nas lojas/comércio, indústria ,na construção civil,nos transportes, no MASP-criado por um paraibano- Asssis Chateaubriand-e um italiano de esquerda Pietro Maria Bardi, nas universidades docentes, nas escolas,no teatro no cinema, na literatura, na Bienal,na educação-Paulo Freire,mas não querem nos ver.
Convidamos a tirarem os óculos e nos enxergar , pois SOMOS TODOS IGUAIS NESTA NOITE DE 31.11.2010.

Un devoir de protection pour l'enfance en danger

© UNICEF / Giacomo Pirozzi

En novembre 1997, huit ans après l'adoption de la Convention internationale des droits de l'enfant, RFI consacre une émission à l'enfance maltraitée. Le journaliste revient sur les événements qui ont suivi l’adoption de la Convention. Marceline Gabelle, alors secrétaire générale de la Grande cause nationale pour l'enfance 1997, est invitée dans l'émission. Elle y définit un point central de la Convention : la notion de «maltraitance».

segunda-feira, 1 de novembro de 2010

500 anos esta noite

Enviado por ANAMARIA VASCONCELOS -RECIFE PE.
On Dom 31/10/10 09:35 , Fernanda Penkala fernanda.penkala@gmail.com sent:



(Foto: Roberto Stuckert Filho)










500 anos esta noite




De onde vem essa mulher
que bate à nossa porta 500 anos depois?
Reconheço esse rosto estampado
em pano e bandeiras e lhes digo:
vem da madrugada que acendemos
no coração da noite.

De onde vem essa mulher
que bate às portas do país dos patriarcas
em nome dos que estavam famintos
e agora têm pão e trabalho?
Reconheço esse rosto e lhes digo:
vem dos rios subterrâneos da esperança,
que fecundaram o trigo e fermentaram o pão.

De onde vem essa mulher
que apedrejam, mas não se detém,
protegida pelas mãos aflitas dos pobres
que invadiram os espaços de mando?
Reconheço esse rosto e lhes digo:
vem do lado esquerdo do peito.

Por minha boca de clamores e silêncios
ecoe a voz da geração insubmissa
para contar sob sol da praça
aos que nasceram e aos que nascerão
de onde vem essa mulher.
Que rosto tem, que sonhos traz?

Não me falte agora a palavra que retive
ou que iludiu a fúria dos carrascos
durante o tempo sombrio
que nos coube combater.
Filha do espanto e da indignação,
filha da liberdade e da coragem,
recortado o rosto e o riso como centelha:
metal e flor, madeira e memória.

No continente de esporas de prata
e rebenque,
o sonho dissolve a treva espessa,
recolhe os cambaus, a brutalidade, o pelourinho,
afasta a força que sufoca e silencia
séculos de alcova, estupro e tirania
e lança luz sobre o rosto dessa mulher
que bate às portas do nosso coração.

As mãos do metalúrgico,
as mãos da multidão inumerável
moldaram na doçura do barro
e no metal oculto dos sonhos
a vontade e a têmpera
para disputar o país.

Dilma se aparta da luz
que esculpiu seu rosto
ante os olhos da multidão
para disputar o país,
para governar o país.

(Pedro Tierra)
Brasília, 31 de outubro de 2010.

DILMA!!!!!!!!!!!!!!!!!

Dilma Rousseff promete continuar el trabajo de Lula-EL PAIS ES

BY EL PAIS ES

Dilma Rousseff promete continuar el trabajo de Lula
La candidata oficialista saca 11 puntos a José Serra y obtiene la victoria aritmética en la segunda vuelta de las elecciones presidenciales - En su discurso se compromete con las libertades de prensa y religiosa y la igualdad entre hombres y mujeres
S. GALLEGO-DÍAZ / J. ARIAS | Brasilia 31/10/2010

Dilma Rousseff, de 62 años, la persona elegida por Lula da Silva para sucederle, se ha proclamado hoy presidenta de Brasil, la primera en la historia del país. La candidata del Partido de los Trabajadores ha logrado el 56% de los votos en la segunda vuelta de las presidenciales, muy por delante de José Serra, del Partido de la Social Democracia (PSDB), que se ha quedado con el 44%: una diferencia de 11 millones de votos, según los datos oficiales difundidos por el Tribunal Electoral de Brasil con el 99,9% del escrutinio. Rousseff, del Partido de los Trabajadores (PT) ha prometido "honrar" el trabajo de Lula, su mentor y su predecesor en el cargo, el presidente más popular de la historia de Brasil, el que ha conseguido colocarlo como octava potencia del mundo y sacar de la pobreza a millones de brasileños. Dilma, como la conocen los brasileños, mantiene la lucha contra la pobreza y la estabilidad económica como sus prioridades, además de un compromiso con los derechos fundamentales y la igualdad entre hombres y mujeres.

El futuro de Lula
Los brasileños eligen al sucesor de Lula
Rousseff, la duodécima mujer en acceder al poder en América
¿Son fiables las urnas electrónicas de las elecciones brasileñas?
El Tribunal Electoral brasileño concede el derecho a réplica en Twitter al candidato José Serra
¿Cómo será Brasil sin Lula?
Una seria administradora a la sombra de Lula
Educación y política monetaria, principales retos del nuevo Gobierno

La candidata Dilma Rousseff saluda asus partidarios tras votar en Porto Alegre- REUTERS

Dilma Rousseff: "Prometo honrar la confianza depositada en mí"
AUDIO - Cadena Ser - 01-11-2010
Las primeras palabras de la nueva presidenta de Brasil - CADENA SER
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Dilma, que ha seguido el escrutinio desde su casa de Brasilia, se ha reunido con Lula tras conocer su victoria. Después se ha dirigido a un hotel para hacer una declaración ya como ganadora de las elecciones. En él, la presidenta ha rendido homenaje a su mentor, prometiendo que trabajará para extender su legado en "una nueva era de prosperidad". "La tarea de sucederle es difícil y representa un desafio, pero sabré honrar esta herencia y ampliar su trabajo", ha prometido.

La nueva presidenta se ha marcado dos objetivos fundamentales: la erradicación de la pobreza -que ya persiguió Lula con éxito- y el mantenimiento de la estabilidad y crecimiento económicos. "No podemos descansar mientras haya brasileños hambrientos, mientras hay familias que viven en la calle, mientras haya niños pobres abandonados a su destino", ha prometido. También se ha comprometido a garantizar las libertades de prensa y religiosa y a promover la "igualdad entre hombres y mujeres", principios, todos ellos, "esenciales de la democracia".

Con lágrimas en los ojos, la economista ha afirmado que el resultado de las urnas le ha encomendado la "misión más importante" y "difícil" de su vida y ha señalado, como el primero de sus compromisos, su intención de "honrar a todas las mujeres, para que este hecho inédito de hoy se multiplique" en toda la sociedad. "Quiero que los padres y las madres miren hoy a sus hijas y les digan que una mujer puede ser presidenta de Brasil", ha expresado.

En su lista de promesas, la que se ha presentado como "la presidenta de todos, respetando las diferencias de opinión", ha asegurado que garantizará "el derecho a la opinión y la expresión", el "empleo", la "distribución de renta", la "vivienda digna", la "paz social", las "más absolutas libertades de prensa, religiosa y de culto" y que velará por el estricto respeto "a la Constitución".

Asimismo, se ha comprometido con la meta de "erradicar la pobreza" en el camino ya iniciado por Lula, "el mejor presidente que ha tenido Brasil", y ha hecho un llamamiento a los "empresarios, trabajadores, iglesias, a la prensa y a todas las personas de bien del país" a colaborar con un Gobierno que será "para todos, sin exclusión".

Por su parte, el derrotado candidato del Partido de la Social Democracia Brasileña (PSDB), José Serra, y al que Rousseff se ha comprometido a "tender la mano", ha pedido a la futura presidenta "que haga el bien" para Brasil. "Estoy muy agradecido a los 46 millones de brasileños y brasileñas que votaron por mí", ha asegurado Serra, quien durante su discurso tras conocer su derrota ha abogado por un "Brasil soberano, democrático, que sea propiedad de su pueblo".

106 millones de brasileños acuden a las urnas

Luiz Inácio Lula da Silva, el presidente más popular de la historia de Brasil, dejó siempre claro que la victoria de su candidata sería una victoria propia. Y lo contrario: que su derrota significaría una bofetada del electorado en su propia cara. El candidato opositor, José Serra, también tuvo siempre presente que ni él, ni su grupo (Partido de la Social Democracia Brasileña, PSDB), luchaban sólo contra la candidata del Partido de los Trabajadores (PT), sino contra el propio Lula. "Mi batalla es una batalla gigantesca", confesó Serra poco antes de acercarse a depositar su voto, en la ciudad de São Paulo.

Finalmente, ha sido una batalla que no ha podido ganar, pese a lograr forzar hace dos semanas una segunda vuelta en la que han participado más de 106 millones de brasileños que han dado a una mujer el puesto de 40º presidente del quinto país más grande del mundo (toda la Unión Europea cabe en la mitad de su territorio).

Nueva etapa

Lula, que la eligió como candidata presidencial en contra de la opinión de muchos de sus compañeros del PT, ha sido un elemento decisivo en la victoria, pero como mantiene el ex ministro y sociólogo Roberto Mangabeira Unger, "ahora empieza un momento distinto, con una persona diferente y con un trabajo que tendrá sus propias exigencias". "Ahora comienza una nueva etapa en nuestra democracia", dijo la propia Rousseff a la salida del colegio electoral.

Lula ha estado ocho años en la presidencia (la Constitución brasileña prohíbe un tercer mandato) y se retira con un increíble 83% de popularidad. Pocos confiaban en que Serra, ex gobernador de São Paulo, pudiera dar la vuelta a los sondeos: la victoria del candidato del PSDB, bromeaba hace dos días, en una cadena de televisión, un conocido analista, solo parecía posible en dos circunstancias muy especiales: "que las empresas de sondeos se hayan vuelto locas... o que se produzca un milagro".

No parece, sin embargo, que los aspectos religiosos, tan presentes en la campaña para la segunda vuelta, hayan sido finalmente un elemento tan decisivo a la hora de depositar el voto. "Lo importante, por encima de todo", ha confesado a EL PAÍS un pastor protestante a la salida de un colegio en Brasilia, "es cómo ha mejorado la vida de la gente en estos ocho años". Para la mayoría de los expertos brasileños, es la llamada clase c, la nueva clase media baja, que ha nacido y crecido bajo la presidencia de Lula, la que tenía la llave de las elecciones. Y para esos millones de ciudadanos que confían, llenos de optimismo, en seguir mejorando su nivel de vida, la continuidad ha podido ser el elemento decisivo a la hora de depositar el voto.

Dilma Rousseff, hija de un abogado comunista búlgaro y de una maestra brasileña, antigua militante de un grupo armado durante la dictadura militar brasileña, se ha presentado a estas elecciones (las primeras a las que concurría en toda su vida) con una intachable hoja de gestora económica, seria y eficiente, y ha prometido, sobre todo, esa continuidad con respecto a la etapa de Lula. Rousseff necesitará, sin embargo, asentar su fuerza y poder en la presidencia, con un gobierno propio y su propia forma de trabajar, que es, sin duda, mucho más adusta que la de su predecesor. Pese a todo, se da por seguro que ahora mantendrá, por lo menos durante un año, al actual ministro de Economía, Guido Mantegna. La gran duda es su relación con los barones del PT, a los que Lula mantuvo siempre a raya, con el poder que le daba su fabulosa popularidad, y que ahora pueden reclamar mayor protagonismo. Uno de esos barones, José Dirceu, ha aclarado, sin embargo, que no aspira a ningún cargo ministerial. "Ni puedo, ni debo, ni quiero", ha proclamado.

El futuro de Lula, que se ha empleado en esta campaña con todas sus energías y ha demostrado que mantiene intactas su fuerza y su capacidad de convicción, es una de las grandes incógnitas de esta nueva etapa. ¿Optará a un tercer mandato en 2014 o considera que su tiempo "brasileño" está definitivamente cerrado? "Lula solo volvería en un caso", explica un destacado militante del PT. "Si Dilma llega a la presidencia y su mandato fuera un fracaso. Entonces, todos le pediríamos que regresara. Si Dilma tiene éxito, lo más natural sería que ella misma optara a la reelección".

Lo que parece claro es que ni Serra ni Rousseff tienen la extraordinaria proyección internacional que ha logrado el actual presidente brasileño. Lula es un "activo" de Brasil en todo el mundo y parece lógico que, bien sea al frente de una fundación, bien sea en cualquier otro puesto, la actividad internacional forme parte de la agenda inmediata de esta formidable figura política latinoamericana.

El futuro de Lula
El futuro de Lula, que se ha empleado en esta campaña con todas sus energías y ha demostrado que mantiene intactas su fuerza y su capacidad de convicción, es una de las grandes incógnitas de esta nueva etapa. ¿Optará a un tercer mandato en 2014 o considera que su tiempo "brasileño" está definitivamente cerrado? "Lula solo volvería en un caso", explica un destacado militante del PT. "Si Dilma llega a la presidencia y su mandato fuera un fracaso. Entonces, todos le pediríamos que regresara. Si Dilma tiene éxito, lo más natural sería que ella misma optara a la reelección".

Lo que parece claro es que ni Serra ni Rousseff tienen la extraordinaria proyección internacional que ha logrado el actual presidente brasileño. Lula es un "activo" de Brasil en todo el mundo y parece lógico que, bien sea al frente de una fundación, bien sea en cualquier otro puesto, la actividad internacional forme parte de la agenda inmediata de esta formidable figura política latinoamericana.

PARABÉNS BRASIL!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


SOMOS UM PAÍS DEMOCRÁTICO E VENCEMOS A INFÂMIA DA DIREITA.
OBRIGADO LULA E DILMA!!!!!!!!!!!!!!!!!
PARABÉNS, MARTA, MARILENA, NOVAE, BLOG DO MIRO ETC..SÃO TANTOS
PARABÉNS, SAMPA,MINAS,RIO,AMAZONAS NORDESTE,ENFIM-NORTE E SUL LESTE E OESTE, TODOS QUE JUNTOS FIZEMOS NOSSA PRESIDENTA UMA GUERRILHEIRA SIM!!!FOI E É, QUE DEFENDE O BRASIL DA DIREITA DE SERRA, ALCKMIN, FERNANDO HENRIQUE !!!!!!!!!!!!!

sexta-feira, 29 de outubro de 2010

Dilma diz que Brasil perde um amigo com a morte de Kirchner

Agência Brasil
Publicação: 27/10/2010 14:45
Brasília – A candidata do PT à Presidência da República, Dilma Rousseff, disse hoje (27/10) que a morte do ex-presidente da Argentina Néstor Kirchner é uma perda para a América Latina. Segundo ela, Kirchner foi “um amigo” do Brasil. Dilma afirmou ainda que pretende telefonar nesta tarde para a viúva, a presidente argentina, Cristina Kirchner.

“A morte do Kirchner é um momento triste para toda a América Latina, que hoje está de luto. O ex-presidente Kirchner foi um amigo do Brasil. Lamento pessoalmente sua morte. Neste momento eu solidarizo, sobretudo, com a presidente Cristina Kirchner, pela perda do marido”, disse a candidata.

Dilma foi informada sobre a morte do ex-presidente minutos antes de participar da cerimônia de lançamento do programa da área social, que pretende implementar, se eleita. O programa foi lançado em Brasília no final da manhã de hoje.

Kirchner, de 60 anos, morreu por volta das 10h, depois de sofrer uma parada cardiorrespiratória, em um hospital, em El Calafate, no Departamento de Santa Cruz na Argentina. Só este ano, o ex-presidente foi internado duas vezes com queixas de problemas cardíacos – em fevereiro e setembro.

O presidente Luiz Inácio Lula da Silva decretou luto de três dias e divulgou nota oficial lamentando a morte de Kirchner. “Sempre tive em Néstor Kirchner um grande aliado e um fraternal amigo. Foi notável o seu papel na reconstrução econômica, social e política de seu país e seu empenho na luta comum pela integração sul-americana”, diz a nota.

O LEGADO DE LULA PELOS ARGENTINOS

EDUARDO GALEANO FALA DE KICHNER

ADEUS A KIRCHNER

ADEUS A NESTOR KIRCHNER







quarta-feira, 27 de outubro de 2010

Dilma: Sem medo de ser feliz!
POSTED BY SEJA DITA VERDADE ON OCTOBER - 27 - 2010
O compositor Wagner Tiso regravou o histórico jingle Lula Lá, de 1989.
O jingle foi criado originalmente para a campanha de Lula, em 1989, pelo compositor Hilton Acioli, dono de rica trajetória na MPB. Parceiro de Geraldo Vandré nos anos 60, Hilton Acioli popularizou o slogan Lula-lá, que está na memória de toda uma geração.
No segundo turno de 1989, o maestro Wagner Tiso gravou um novo arranjo para o jingle, com as vozes de Chico Buarque, Gilberto Gil e Djavan. O filme da gravação foi ao ar na Rede Povo, o programa de TV da campanha de Lula. Sucesso instantâneo, que hoje é um dos vídeos políticos mais vistos no Youtube.
Wagner Tiso ofereceu à campanha de Dilma de um novo arranjo de “Sem Medo de Ser Feliz”.
Sem medo de ser
Sem medo de ser
Sem medo de ser feliz
Dilma lá, brilha uma estrela
Dilma lá, cresce a esperança
Sem medo de ser
Sem medo de ser
Sem medo de ser feliz
Dilma lá, com sinceridade
Dilma lá, com toda a certeza
Sem medo de ser
Sem medo de ser
Sem medo de ser feliz
Dilma Lá, é a gente junto
Dilma Lá, brilha uma estrela
Olê, olê, olê, olá
Dilma
Dilma Lá

domingo, 24 de outubro de 2010

MARINA DA A DICA DO SEU APOIO-ESCUTEM-VEJAM -A MULHER

Les Cubains épuisés par l’Histoire

LITÉRATURE
Les Cubains épuisés par l’Histoire
L’écrivain cubain Leonardo Padura est l’un des auteurs invités au festival America qui se tient du 23 au 26 septembre à Vincennes. De passage à Miami, il évoque son dernier roman et la situation de son pays.


Interview de Leonardo Padura (en français)
FICHES PAYS
Cuba


A paraître chez Métailié en janvier 2011 sous le titre L’Homme qui aimait les chiens.

Biographie
Leonardo Padura est né en 1955 à La Havane, où il réside. Cet ancien journaliste d’investigation est aussi essayiste et scénariste. Mais il est surtout connu comme auteur de romans policiers. Sa tétralogie Les Quatre Saisons (Passé parfait, Vents de carême, Electre à La Havane et L’Automne à Cuba, tous parus dans la collection Points Policier), centrée sur le personnage du lieutenant Mario Conde, lui a valu plusieurs distinctions, dont le prix Hammett. Le polar est pour lui un prétexte pour parler de la société cubaine et faire l’examen de conscience de sa génération.

Infatigable et obstiné, fort d’une discipline à l’épreuve des tentations, Leonardo Padura prépare son prochain opus tout en mettant la dernière main à deux scénarios de courts-métrages pour le film collectif Siete Días en La Habana [Sept jours à La Havane], qui sera tourné par un aréopage de réalisateurs du monde entier.

Mais, pour l’heure, Padura doit répondre au succès de son dernier livre publié, El Hombre que amaba a los perros*. Ce roman part de l’assassinat de Trotski par Ramón Mercader pour décrire une parabole déchirante sur les utopies et les totalitarismes du xxe siècle, dont l’écho résonne fort dans la Cuba d’aujourd’hui.

Publié en Espagne, le livre n’est pas encore dans les librairies de Cuba, où Padura vit, écrit et bénéficie d’une grande popularité auprès des lecteurs. L’édition espagnole circule toutefois sous le manteau, et Padura avoue la satisfaction qu’il éprouve à recevoir, jour après jour, des messages de fans qui le remercient d’avoir écrit ce livre. Le romancier a récemment profité d’un séjour à Miami pour rendre visite à sa famille et à ses amis. Padura a toujours placé ses principes de fidélité avant les divergences politiques et les rituels idéologiques qui divisent la société cubaine. C’est à cette occasion qu’il a répondu à nos questions.

La critique a voulu voir dans El Hombre que amaba a los perros l’histoire destructive d’une utopie, la métaphore de l’invention totalitaire du socialisme et la reconstruction littéraire de l’un des crimes les plus révélateurs du monde moderne. Ces définitions vous conviennent-elles ou bien estimez-vous qu’il y a autre chose dans ce roman ?
C’est cela, et c’est un peu plus que cela. Avant tout, c’est une réflexion sur la façon dont l’utopie la plus importante du xxe siècle a été pervertie, cette utopie que les hommes poursuivent depuis que le genre humain existe, cette utopie que des philosophes et des penseurs ont commencé à édifier dès les xvie et xviie siècles. Depuis cette époque, l’homme aspire en premier lieu à une société offrant une liberté totale et le plus de démocratie possible. C’était la promesse du socialisme quand il a triomphé en Union soviétique. Et la perversion de cette utopie est le point de départ de mon roman. Elle est envisagée dans une perspective historique mais aussi métaphorique, car le protagoniste cubain du roman, Iván, n’est pas un personnage réel, c’est le seul être de fiction du livre. Je l’ai construit à partir de nombreux récits de vie cubains, beaucoup d’histoires vraies qui ne sont pas arrivées à un seul individu, mais à beaucoup, ce qui leur donne une dimension symbolique.

L’une des révélations du roman est la protection dont a bénéficié Ramón Mercader à Cuba…
C’est effectivement révélateur, parce que Mercader est le personnage qui est au centre de l’un des événements les plus importants du XXe siècle. L’assassinat de Trotski fut une sorte de “régicide”, même si l’homme n’avait aucun pouvoir politique effectif. Et, en même temps, Mercader est quelqu’un dont on ne connaît pas l’histoire parce que, précisément, il fallait qu’il fût un homme sans histoire. C’est-à-dire que toute l’histoire de Ramón Mercader a été créée pour qu’il puisse faire ce qu’il a fait et pour que, par la suite, il ne révèle pas ce qu’il avait fait. Quant à son séjour à Cuba, c’est un épisode qui ne revêt aucune signification historique particulière. Il ne voulait pas vivre en Union soviétique. Sa femme, la Mexicaine Rogelia Mendoza, qu’il avait rencontrée quand il était en prison à Mexico, ne voulait pas davantage y habiter. Ils n’avaient pas été autorisés à se marier en prison, autrement il aurait pu rester vivre au Mexique. Mais les Mexicains ne voulaient pas de lui. Il a d’ailleurs été expulsé du pays le jour même de sa libération. Ils sont donc allés à Cuba parce que c’était le seul refuge proche, en quelque façon, des univers auxquels ils appartenaient l’un et l’autre : l’Espagne pour Mercader, le Mexique pour son épouse.

Comment a-t-on réussi à cacher l’identité de Mercader à Cuba ?
Mercader vivait pratiquement incognito à Cuba. Je connais des gens qui allaient chez lui, qui étaient amis avec Arturo et Laura, les enfants de Mercader – enfin, pas de Mercader, car, à Cuba, il s’appelait Jaime Ramón López –, et qui pensaient que c’était un républicain espagnol. Ils ne s’étaient jamais douté que cet homme était le fameux Ramón Mercader. Seul un cercle très restreint de vieux militants communistes qui avaient connu sa mère avaient maintenu des rapports avec lui. C’était un secret jalousement gardé. Il y a une anecdote très éloquente à ce sujet : les médecins qui ont diagnostiqué et qui ont traité son cancer se sont rendus en Argentine au lendemain de son décès. Dans l’avion d’Aerolíneas Argentinas, on leur a distribué un journal où figurait la photo de l’assassin de Trotski qui venait de mourir à Cuba. Ils n’ont compris qu’à ce moment-là qui était vraiment leur patient Jaime Ramón López…

Vous avez largement décrit la réalité cubaine dans vos romans et nouvelles. Comment décririez-vous la situation actuelle de l’île, non plus en tant qu’auteur de fictions mais en tant que citoyen lambda ? Quel est l’avenir de ce présent qui a fait son temps ?
Il y a à Cuba un problème fondamental, dont je parle dans mon roman Les Brumes du passé [Métailié, 2006], et qui n’a fait que s’aggraver avec les années : l’épuisement. Je pense que Cuba est un pays qui éprouve une fatigue de l’Histoire. Les gens en ont assez de sentir ou de s’entendre dire que leur pays vit des moments historiques. Ils ont envie de vivre dans la normalité. Dans un pays où la prostitution a cessé d’être un métier réprouvé et devient dans bien des cas une planche de salut pour l’économie des ménages, avec la bénédiction et l’admiration de toute la famille, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Tout comme il y avait quelque chose de pourri au royaume du Danemark à l’époque de Hamlet.

Un pays dont la plupart des habitants doivent aller chercher des moyens de survie à la marge de la légalité, voire au-delà, et le font avec une parfaite désinvolture, comme s’il s’agissait d’ activités absolument normales, est confronté à un sérieux problème. Le gouvernement lui-même – qui est l’employeur de 90 % des Cubains – a reconnu que les salaires qu’il verse à ses employés sont insuffisants pour vivre, ce qui est une façon de reconnaître que les gens doivent chercher d’autres moyens pour survivre. Et quand quelqu’un, à Cuba, espère par exemple pouvoir joindre les deux bouts grâce aux 100 ou 200 dollars qu’un parent peut lui envoyer des Etats-Unis, du Mexique ou d’Espagne, ou en se lançant dans une activité complètement illégale, c’est le signe que nous sommes face à une société qui a des problèmes. Ces problèmes ont un coût social et moral qui constitue le principal obstacle à surmonter dans un avenir immédiat.

Dans cette société désorientée, où se situe la jeunesse cubaine, que pense la génération du futur, à quoi aspire-t-elle et comment affronte-t-elle la réalité sociale ?
L’un des problèmes les plus graves pour l’avenir de Cuba tient au fait que la plupart des jeunes du pays émigrent ou envisagent d’émigrer, et qu’il s’agit dans la majorité des cas de gens bien formés, qui devraient assumer les responsabilités de demain. Dans les domaines sociaux, dans les universités, dans la vie économique du pays. Parallèlement, tout un pan de cette jeunesse est profondément dépolitisé et souhaite tout simplement vivre sa vie. Les jeunes d’aujourd’hui sont très différents de ceux que nous étions il y a vingt ou trente ans. Cela explique l’existence de tribus urbaines assez nombreuses, comme les emos, les freakies (rockers), les rappeurs, les reggaetoneros, qui abordent la vie selon des perspectives assez provocatrices et peu orthodoxes. Au bout du compte, c’est une génération beaucoup moins engagée politiquement, même si la propagande officielle continue d’affirmer le contraire.

Comme des millions de Cubains, vous avez de la famille des deux côtés du détroit de Floride. Quelle est à votre sens l’importance de la famille comme espace de réconciliation nationale, au-delà des réticences des gouvernements ?
La famille a joué un rôle essentiel pour faire évoluer les relations bilatérales. La famille cubaine a résisté et a imposé ses valeurs dans les périodes les plus difficiles. Comme chacun sait, il y a eu des moments de tension extrême : si votre mère vivait aux Etats-Unis et vous à Cuba, le simple fait d’entretenir des relations avec elle vous reléguait aux marges de la société. Fort heureusement, cet état de choses a disparu depuis longtemps déjà, et la famille cubaine a prouvé qu’elle était capable de surmonter tous les obstacles que lui imposaient les circonstances du différend. Les liens familiaux entre les deux rives représentent le pilier le plus solide pour tout processus futur dans l’île.

Je sais que vous êtes venu chercher des pistes et des personnages à Miami pour votre prochain roman. De quoi s’agit-il ?
J’ai décidé de reprendre le personnage de Mario Conde, comme je l’avais fait déjà dans Les Brumes du passé, en complexifiant l’intrigue. Je pense maintenant à un livre dont la thèse fondamentale serait la liberté comme condition humaine, comme nécessité humaine, comme concept philosophique, comme état de vie… Une vision très large de la liberté. L’histoire commence en 1640, dans l’atelier de Rembrandt à Amsterdam, et elle s’achève à La Havane à l’époque actuelle. Le personnage-clé devrait être un Juif polonais ayant vécu trente ans à Cuba, où il se passe un événement qui déclenche l’intrigue du roman. Voilà l’idée.

Note : * éd. Tusquets, Barcelone, 2009. A paraître chez Métailié en janvier 2011 sous le titre L’Homme qui aimait les chiens.
Festival America

LULA FALA SOBRE INTERNET

Vivre sans ordinateur Une jeune Bulgare a décidé de se passer de communication électronique. Elle raconte son quotidien.

20.10.2010 | Borislav Kandov, Iuliana Borissova | Kapital


FRANCE
Courrier international
lle n’a pas écrit de livre ni enregistré de disque. Elle n’a pas tourné dans le dernier film bulgare à la mode. Pourquoi alors s’intéresser à cette jeune femme de 19 ans qui vient d’avoir son bac et travaille comme serveuse avant d’aller poursuivre ses études dans une université viennoise ? C’est simple. Parce que Hristiana Ivanova est l’une des personnes les plus heureuses qu’il nous ait été donné de connaître. Parce qu’elle ne sait pas – et ne veut pas – se servir d’un ordinateur. Parce qu’elle a à peine entendu parler de l’existence de Facebook. Cela lui prend à peu près une heure pour consulter et rédiger un mail – ce qu’elle fait contrainte et forcée, parce que c’est comme cela qu’elle communique avec sa future université. Mais elle ne sait pas que l’on peut attacher un texte ou une photo à un courrier électronique.

Hristiana Ivanova est la preuve vivante qu’une autre vie existe. Et que tous les jeunes d’aujourd’hui ne passent pas leur temps libre rivés à leur ordinateur. Certes, elle n’a que 19 ans et il lui faudra à coup sûr se servir de l’ordinateur beaucoup plus qu’elle ne le souhaite. Mais, en attendant, l’entretien avec elle est un baume pour nos yeux rougis à force de fixer l’écran, un repos pour nos oreilles martyrisées par le bruit des ventilateurs et un répit pour nos mains frappées par un début de tendinite de la souris.

Pourquoi ne te sers-tu pas de l’ordinateur ?
La réponse est simple : parce que je n’en ai jamais eu besoin. D’aussi loin qu’il men souvienne, mes journées ont toujours été bien remplies. Pendant huit ans j’ai fait du ballet, parfois j’allais danser jusqu’à deux fois par jour. Ensuite, j’allais à des cours d’anglais. Et j’allais à l’école, bien évidemment. Résultat, lorsque je rentrais le soir, tout ce que je voulais, c’était me coucher. Je n’avais ni le temps ni l’envie de passer mes soirées sur un chat, à télécharger de la musique… Mais tu as des amis quand même ? Ah oui, j’ai énormément d’amis ! De l’école, du ballet, des cours d’anglais, de la gym… Et, plus tard, de mes petits boulots. Jamais d’Internet. Je communique avec eux par téléphone, pour décider où et quand on peut se voir. C’est là que commence ma vraie relation avec les gens, lorsque je peux les regarder dans les yeux, voir s’ils sont heureux ou malheureux, tristes ou gais…

Admettons qu’ils n’habitent pas la même ville, voire pas le même pays que toi… Comment tu fais ?
Je vois où vous voulez en venir. Non, je n’utilise jamais Internet pour cela. Je préfère toujours passer un coup de fil et, si je dois dire plus de choses, je préfère écrire une lettre. Avec l’ordinateur, je ne pourrais jamais m’exprimer comme je le souhaite… Et ce n’est pas avec les smileys que je vais faire passer mes sentiments ! Lorsque je m’assois devant la feuille blanche, un stylo à la main, je suis plus concentrée, je m’exprime mieux. Sur l’ordinateur, je passe mon temps à chercher les lettres sur le clavier ou à être distraite par des commandes que je ne comprends pas.

Et le temps que tu gagnes à ne pas consulter tes mails, tu en fais quoi ?
Je vais voir des amis, je me promène, je lis, je passe du temps avec mes parents ou je vais voir mes sœurs et mes nièces. J’ai tout le temps des gens à voir, et c’est pour cela que je considère les heures passées devant l’ordi comme pure perte.

Et tu n’as jamais eu d’ordinateur à la maison ?
Bien au contraire. Ma mère fait de la programmation informatique. Et nous avons toujours eu un ordinateur à la maison, mais je ne l’ai jamais touché. Ma mère ne m’a jamais influencée, que cela soit pour ou contre l’ordinateur. Je considère que cette machine peut te donner beaucoup, mais aussi te prendre beaucoup. Et là je parle des relations sociales. Lorsque tu y passes au minimum deux heures par jour depuis que tu es enfant, cela ne peut pas ne pas influencer ta vie d’adulte : tu n’arrives plus à communiquer normalement ; à t’exprimer lorsque tu rencontres des gens.

Mais, dis-nous, lorsque tu cherches une info, par exemple pour tes études à la fac, tu fais quoi ?
Je fouille dans la bibliothèque de mes parents, je vais dans une librairie ou à la médiathèque du quartier. Je regarde dans les livres et les encyclopédies.

Et pourquoi pas dans Google, c’est tellement plus rapide !
D’accord, mais en fouillant dans les bouquins tu trouves toujours quelque chose d’intéressant, et puis c’est tellement plus agréable que de copier bêtement du Net…

Revista Veja é criminosa. Processo já!



Por Altamiro Borges


Pela sexta vez em menos de dois meses, a revista Veja publica uma capa agressiva contra a candidata Dilma Rousseff. A famíglia Civita está obcecada e aciona os seus capachos - que envergonham o jornalismo - para produzir factóides. A edição desta semana, bem espalhafatosa, traz uma suposta escuta telefônica em que o secretário de Direitos Humanos, ligado ao Ministério da Justiça, teria reclamado das pressões que teria sofrido da ex-ministra para produzir dossiês contra José Serra.


"É grave usar esses métodos"


Dilma Rousseff, irritada, já rebateu as insinuações do panfleto serrista. "Eu nego terminantemente esse tipo de conversa às vésperas das eleições. Gostaria muito que houvesse, por parte de quem acusou, a comprovação e a prova de que alguma vez eu fiz isso. É muito fácil, na última hora, na semana da eleição, criar uma acusação contra a pessoa sem prova alguma. É grave usar esses métodos".


Mais indignado ainda, o secretário de Direitos Humanos, Pedro Abramovay, envolvido criminosamente pela revista no episódio, também repudiou as insinuações. Ele exigiu que a Veja apresente as provas. Já o ex-secretário, Romeu Tuma Junior, exonerado do cargo em agosto passado por suposta ligações com contrabandistas, não se pronunciou sobre o caso. Estranhamente, o seu telefonema é a prova principal da acusação.


Acusações sem prova e ilegais


Até agora, a revista não divulgou o áudio da conversa, não informou a fonte de sua informação - será uma escuta clandestina, ilegal? - e nem se dignou a ouvir os dois principais prejudicados pela acusação (Dilma e Abramovay). Disse apenas que a fita foi periciada pelo "especialista" Ricardo Molina, o mesmo que a TV Globo usou para falar sobre o segundo objeto que atingiu José Serra (além da bolinha de papel) e que ficou famoso por tentar incriminar o MST na chacina de Eldorado dos Carajás.


A matéria lembra outros factóide produzidos pela Veja, como a tal escuta telefônica contra o ex-presidente do Supremo Tribunal Federal, Gilmar Dantas (ou Mendes?), que até hoje não foi comprovada e até já caiu no esquecimento. A revista insiste em produzir material de campanha contra Dilma Rousseff. Não publica nenhuma capa em tom negativo contra o tucano Serra. E olha que não falta assunto - o homem-bomba Paulo Preto, a hipocrisia sobre o aborto de Monica Serra, as brigas Serra-Aécio.


A revista e o mensalão dos tucanos


Mas a Veja resolveu blindar, descaradamente, o demotucano. Até matérias publicadas no passado, com denúncias contra Serra, foram arquivadas. Não aparecem na campanha presidencial. As razões são evidentes. Em primeiro lugar, a revista defende a mesma plataforma política neoliberal. Em segundo, ela deve favores aos tucanos paulistas. Afinal, o governo Serra doou fortunas à Editora Abril, com a compra de assinaturas milionárias e farta publicidade. A promiscuidade lembra o pior tipo de "mensalão".


Na sua nota oficial, o secretário Pedro Abramovay exigiu a imediata apresentação de provas. "Infelizmente a revista se recusou a fornecer o conteúdo da suposta conversa ou mesmo a íntegra de sua transcrição", lamentou. Ele também ameaçou entrar com um processo contra a publicação da famiglia Civita. Não dá mais para aceitar calado os ataques irresponsáveis e criminosos da Veja. Isto só estimula a impunidade. A famiglia Civita precisa ser internada e a revista Veja merece ser processada, já!

sexta-feira, 22 de outubro de 2010

COM DILMA -CAMINHANDO E CANTANDO

PARA OUVIRMOS E NOS LEMBRARMOS DO RECADO DE GIL COM ELIS- E DILMA A FRENTE

Louvemos o que deve ser louvado, DILMA!!!!!!!!!!

PAZ E CALMA ESTAMOS CHEGANDO LÁ!!!!!!!!!!!!!!!!


AOS AMIGOS DE DILMA E LULA, VAMOS COM CALMA E SERENIDADE,A HISTÓRIA DIRÁ A VERDADE TODA..................ESTOU CERTO...
AOS NOSSOS ADVERSÁRIOS, E ADVERSÁRIOS DO BRASIL- DO POVO-PAZ.........................
...E COMO DISSE O COMPOSITOR:
............Mas um dia vai chegar e mundo vai saber não se vive sem se dar;quem trabalha é que tem direito de viver pois a terra e de ninguém....................interpretada por Elis, que certamente estaria com Dilma

Mostras individuais de pintura das artistas Ana Carolina Sario e Mariana Serri

by vilamundo

da Redação em 20/10/10

A Galeria Virgilio inaugura no dia 21 de outubro, quinta-feira, às 19h, as mostras individuais de pintura das artistas Ana Carolina Sario e Mariana Serri.

“Lugar Comum”, de Ana Sario
Imagem: divulgação

Ana Sario, Voluntários da Pátria, 2010 (óleo e cera sobre tela).

A artista paulistana Ana Sario apresenta uma série de 14 pinturas em óleo e cera sobre tela e seis obras sobre papel em sua primeira mostra individual. “Lugar Comum” é resultante de dois anos de pesquisa em que a artista se debruçou sobre fotografias de paisagens urbanas de diversas cidades brasileiras. A exposição conta com texto de apresentação do crítico José Bento Ferreira.

Segundo o crítico, “As fotografias eliminam a objetividade das coisas, não para transformá-las em formas puras, mas para tematizar a pura experiência delas, ou a experiência em estado bruto”. Para ele, “a verdadeira mediação entre a visão de artista e o mundo da vida não são as fotos enquanto coisas, mas as fotos enquanto fatos, ou a experiência da qual elas são meras impressões”.

Sobre Ana Sario

Graduada em Artes Plásticas pela Faculdade Santa Marcelina em 2008. Participou de diversas exposições coletivas dentre as quais destacam-se: “Incompletudes”, realizada neste ano na Galeria Virgilio; 38º Salão de Arte Contemporânea Luiz Sacilotto, em Santo André; “Ocupação”, na Casa Contemporânea, em São Paulo; e a exposição “Prêmio Energias na Arte”, no Instituto Tomie Ohtake, em São Paulo. Além de seu trabalho artístico, Ana foi assistente curatorial dos artistas Arthur Lescher e Lenora de Barros na 7ª Bienal do Mercosul.

“We live on a Mountain”, de Mariana Serri

A artista Mariana Serri apresenta uma série de 14 pinturas a óleo e cera sobre tela e quatro fotografias.

O título, cuja tradução em português seria”Nós vivemos na/da montanha”, é o primeiro verso da canção “Hyper Ballad”, da cantora e compositora islandesa Björk (Post, 1995), que narra a furtiva caminhada matinal de uma personagem que descarta objetos à beira de um precipício, ora imaginando-se no lugar deles, para em seguida retornar à segurança de seu lar.

É a partir da pesquisa de campo, do registro de contenções de encostas de estrada, açudes, muros mal-acabados, pedras soltas e mesmo árvores e canteiros que tem início o seu trabalho de fatura da cor, cuja minuciosa mistura a desafia a recriar na tela suas anotações e simplificações formais.

Sobre Mariana Serri

Mariana Serri, Série Talude (Tomate caqui), 2010 (óleo e cera sobre tela).

Artista plástica formada pela FAAP em 2005. Expôs em diversas exposições coletivas, dentre as quais destacam-se: “Projeto Radiovisual” da 7ª Bienal doMercosul, exposição “Incompletudes” na Galeria Virgílio, exposição “Mediações” na Galeria Motor, exposição “Vistas a perder de vista” na Galeria Penteado, exposição “Entre 5 paredes”, 37º Salão de Arte Contemporânea de Santo André Luiz Sacilotto, Escola São Paulo, 40º Salão de Arte Contemporânea de Piracicaba, 11ª Bienal de Santos, Programa de Exposições de Ribeirão Preto, 13º Salão dos Novos de Joinville, IV Território de Arte de Araraquara, e 37º Anual de Artes da FAAP, na qual recebeu prêmio pela obra “Domingo”, 2005, (vídeo, 13’31’’).

Atualmente faz parte do corpo de artistas que integram a Galeria Virgílio e a Galeria Motor. Paralelamente à produção artística, coordena o Atendimento ao Público no Setor Educativo do Instituto Tomie Ohtake em São Paulo e realiza a coordenação do Curso de Formação para os Educadores da 29ª Bienal de São Paulo.